Bonne étape dans ce relais pèlerin ouvert depuis peu dans ce village de Vals de 80 habitants.
Ce sont deux jeunes qui ont hacheté une ruine et l'on restaurée pour en faire un café restaurant chambre d'hôte. Lui travaille chez airbus à Toulouse fait la route tous les jours 1h30 et elle sort de l'école hôtelière, on est donc sur un bon niveau culinaire.
La météo ne s'annonce pas très favorable, mais d'après internet pas de pluie avant 19h.
Petit départ tranquille et ça grimpe déjà sérieux, je ne comprends pas pourquoi les départs sont toujours en côte, sans doute pour éliminer le café du matin.
Les paysages sont différents, plus de sous bois, des étendues d'eau des élevages de toute sorte, je traverse des patures avec des animaux très calmes qui doivent être habitués , des cultures, le blé est presque bon à moissonner, mais on ressent une certaine humidité au nez notamment près des champs de colza qui ne sont plus en fleur.
Je reçois une petite goutte et décide de presser le pas, sans oublier quand même une petite cueillette de cerises ça hydrate.
Le vent monte un peu et vu ce qui s'accumule la haut il vaut mieux ne pas tarder.
Je passe donc à la marche commando et appui sur les bâtons, ça décoiffe, je n'ai pas envie de sortir le poncho et je décide de ne pas faire d'arrêt pour déjeuner dans la nature.
Je traverse un terrain militaire donc rien pour se protéger et je ressens de plus en plus l'humidité mais plus que 3km à faire, je mets en place la technique du fractionné pour récupérer un peu. J'arrive sur les boulevards de Pamiers avec une bruine qui monte, j'aperçois un restaurant pousse la porte, et là c'est l'avalanche.
Ouf je suis arrivé pas trop humide.
Je suis aussi à la fin de cette étape et de cette petite aventure avec encore de bons souvenirs et beaucoup d'enseignement à en tirer.
Par contre comme j'ai pressé le pas je suis largement en avance et dois attendre 3h pour mon covoiturage vers Béziers.
PS: Photos trop petites, un cliq dessus.
